Nous avons dressé une liste non exhaustive des conseils que Liliane délivrait avec passion et dont la trace est restée dans nos échanges mails. Merci Liliane !

Pour l’arrosage :

Juste un petit rappel sur l’arrosage, il vaut mieux bien arroser, voire détremper, une fois la semaine ou tous les cinq jours s’il fait très chaud plutôt que d’arroser tous les deux jours.

Inconvénients d’arrosages trop fréquents :

  • les racines poussent horizontalement en restant à la surface du sol et, si la plante manque d’eau, les racines sèchent et la plante meurt
  • beaucoup de feuilles…
  • risque d’oïdium, champignons…

Pour ceux qui jardinent avec la lune :

  • mieux vaut arroser en jours « feuilles » (signes d’eau/peu d’évaporation) = un arrosage environ tous les 6 jours
  • éviter d’arroser en jours « fleurs » (signe d’air) : l’eau s’évaporera très vite

Par contre, on arrosera systématiquement tout ce que l’on plante, copieusement, quels que soient le temps, la température et la saison.

Pour les semis : on arrose un peu plus souvent pour garder le terreau un peu humide, mais pas détrempé, jusqu’au bon démarrage.

Pour les pommes de terre :

Les pommes de terre précoces sont à récolter 90 jours après le semis, les pommes de terre de conservation jusqu’à 120 jours.

Ce n’est pas grave si les feuillages jaunissent dès lors que les pommes de terre n’en sont pas affectées.

Certains pratiquent aussi le défanage en supprimant les feuillages et les tiges deux semaines avant la récolte (la plante n’a plus à nourrir les feuilles).

Si le feuillage est encore bien vert après les trois mois (primeures) ou les quatre mois (pommes de terre de garde), coucher toutes les branches, la sève profitera plus aux patates avant de les ramasser et les laisser jaunir…

A la récolte, on doit laisser les pommes de terre là où elles poussaient sur le sol, + ou – 2/3 jours ou les rentrer au sec s’il pleut.

Si vous ne pouvez pas le faire (un gros soleil les brûle, ou trop de pluie attire les limaces et fait pourrir les patates) : personnellement, je les ai récoltées et je les ai laissées 48 heures à l’air sur un papier à l’abri avant de les consommer.

Pour les tomates :

Avec la pluie, ne pas oublier d’ôter les feuilles du bas de la plante qui touchent le sol très humide.

Pour info : je viens de récolter mes premières tomates (3-4 fruits de la première grappe fleurie) – 2 juillet 2017 (c’est très exceptionnel dans mon jardin !) : c’est une variété ancienne de tomates à petits fruits genre cocktail  « Précoce de Quimper », un essai de cette année (j’ai acheté un plant) ; apparemment, elle se plait aussi à Châtenay et notre climat.

Pour le potiron :

Il arrive à maturité lorsque le feuillage jaunissant commence à se dessécher et que les pédoncules sont prêts à se détacher. Pour augmenter la durée de conservation, couper le pédoncule plusieurs jours avant la récolte et laisser les fruits en place au jardin environ une semaine avant de les stocker.  La récolte des potirons commence en fin d’été, trois à quatre mois après le semis, selon les variétés. Elle peut durer jusqu’aux premières gelées.

Pour le fumier :

Il ne faut surtout pas le mettre autour des plantes immédiatement, les plantes seraient brûlées. Il faut le laisser « mûrir » dans un coin du jardin avec feuilles/compost, de telle sorte qu’il est un aspect « sec » et « pailleux ». Il peut alors être déposé sur des parcelles nues avec les feuilles par exemple. Si les chevaux sont nourris aux granulés, c’est un peu moins bien. Et encore moins bien s’ils sont soignés aux antibiotiques.

Pour le compost :

Je reviens sur une remarque au sujet de moucherons volant au-dessus du compost.

Cela signifie que le compost est trop humide : il faut l’aérer et surtout ajouter de la matière sèche. Trop d’humidité apporte de la pourriture qui ne fait pas du compost.

Graines germées :

Comme vous le savez, surtout ceux qui mangent des graines germées, celles-ci sont pleines de bonne choses. Laissez venir les deux-trois premières feuilles et remettez le tout au compost : c’est plein de vitamines !

Les guêpes :

Quelle est la nature du nid de guêpes ? En terre ? Ou une grosse boule genre papier-mâché ou une petite boule d’alvéoles de guêpes sauvages ?

Sous terre ou en grosse boule, il ne faut pas le conserver si vous travaillez à côté. C’est éventuellement extrêmement dangereux si vous les dérangez car elles peuvent être plus de 2 000. Nous en avons eu au jardin (grosse boule puis dans un abri et aussi sous terre) et avons dû faire venir un spécialiste « Beeze » (efficace et le moins cher  – moins de 100 € ; d’autres pros nous demandaient 180-200 €).

Pour les jardiniers qui ont voulu s’en débarrasser seuls, la quantité de produit nécessaire achetée dans le commerce leur a coûté cher car moins efficace que les produits pro et ils ont du doubler, voire tripler,  la quantité préconisée et ils ont dû œuvrer toute une journée afin de protéger les cultures alentour du produit toxique (bâcher). M. Beezze avait une tenue complète et masque pour utiliser le produit ce que les jardiniers n’ont pas fait.

La lavande peut éloigner les guêpes d’un lieu de vie, d’un logement, mais pas une fois qu’elles sont installées avec un nid. Ce serait inefficace.

J’ai eu un nid en terre et je croyais qu’il n’y avait qu’une dizaine de guêpes (comme dans les boules d’alvéoles) mais j’ai vite appelé le professionnel car le nid occupait le volume d’un ballon de hand.

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